La viande cellulaire, un produit hautement transformé dont les effets sur l’homme sont pratiquement inconnus.
Si nous ne prenons pas garde, il est probable qu’un jour de la viande ayant été fabriquée en laboratoire fasse partie de nos assiettes. La viande artificielle ou viande « in vitro » est proposée par ses fabricateurs comme une alternative à la viande conventionnelle. Elle aurait le mérite à la fois de répondre à la croissance de la demande mondiale de protéine tout en réduisant les effets négatifs de la production de viande comme les émissions de gaz carbonique. Mais que savons-nous réellement de son processus de production ? La viande artificielle ne comporte-t-elle pas de risque inhérent à sa fabrication ? Tout d’abord, si les fabricants de viande artificielle désirent que leurs fabrications se nomment « viande », la réalité veut que ce n'est pas de la viande d'un point de vue scientifique. En effet, selon les scientifiques, le terme « d’amas cellulaires » ou de « fibres musculaires en culture » sont à privilégier car les tenants de la viande artificielle sont incapables de reproduire la structure réelle de la viande. Par ailleurs, le processus de croissance de la viande conventionnelle passe par une étape dite de maturation par laquelle la production de cellules en laboratoire ne passe pas. Afin que les fabricants puissent qualifier leurs produits de « viande », ceux-ci s’efforcent donc à la faire ressembler le plus possible à la viande conventionnelle en passant par différents procédés en laboratoire. Ces procédés, une fois connus, nous permettent de douter des effets de l’ingestion de viande artificielle à long terme chez l’humain. D’abord, les producteurs de ce viande artificielle feront appel à des additifs qui feront croître plus rapidement les cellules afin d’atteindre un seuil rentable. Les diverses hormones et acides aminés utilisés pour favoriser la croissance de la viande artificielle n’ont pour le moment pas encore été évalués scientifiquement dans le cadre lié à l’ingurgitation par l’être humain.
De plus, pour compenser les carences nutritionnelles de la viande in vitro, les producteurs utilisent des additifs sous différentes formes ou doivent génétiquement modifier la viande artificielle pour pallier les carences nutritionnelles du produit.
Par ces deux faits, la viande cellulaire est un produit ultra-transformé et ne relève pas d’un processus de croissance tout-à-fait naturel. Il parait donc important de notifier qu’étant donné le peu d’études qui ont été faites dans ce domaine, les qualités nutritionnelles de la viande artificielle sont encore peu explorées. Les risques liés à l’ingestion de ce produit étant donc pratiquement inconnus.